Les parents plient pour “sauver les apparences”

La pression sociale les amène à toujours dépenser plus pour leurs enfants.

  • L'étude européenne annuelle d'Intrum S.A. auprès de 24.401 Européens
  • 1 couple de parents européen sur 3 sont touchés par fortes pressions à acheter des choses pour les enfants qu'ils ne peuvent pas se le permettre ; 87% l’admettent, soit 28% de tous les parents européens
  • Les médias sociaux jouent un rôle clé
  • Des battages médiatiques comme le Black Friday et le Cyber Monday accroissent davantage encore la pression sociale
  • À partir de cette semaine, Intrum Belgique reviendra régulièrement sur les résultats belges de l'étude


Leader du marché belge dans le domaine de la gestion de créances, Intrum fait partie d'un groupe européen. Chaque année, Intrum organise au niveau européen une étude de grande envergure qui sonde les intentions des consommateurs en matière de dépenses et de paiements. À cette occasion, des tendances toujours plus remarquables se font jour.

European Consumer Payment Report 2017

Cette année, l'étude s’est plus particulièrement attachée aux forces motrices qui sous-tendent la “surconsommation”. Intrum a réussi cette fois à faire participer 24.401 consommateurs à l'étude. L’European Consumer Payment Report 2017 (ECPR 2017) montre qu’au fil des années, les parents deviennent plus vulnérables à la grande pression sociale qui les incite à acheter des choses pour leurs enfants, en dépit du fait qu’ils ne peuvent souvent se le permettre.

C’est d’ores et déjà le cas pour 1 couple de parents européen sur 3, et 87% admettent aussi y succomber “pour sauver les apparences”. Il s’ensuit que 28% des parents européens achètent régulièrement des choses dont en fait ils n’ont pas besoin – soit 1 couple de parents sur 4.

Achats dans le cadre de pression sociale

“Les chiffres montrent que dans notre société, les groupes cibles vulnérables, soumis à la pression sociale, cèdent parfois à l’achat de produits dont ils n’ont pas besoin.Il existe toujours plus de nouvelles formes de paiement (différé), d’emprunts et de crédits. La combinaison entre pression sociale et crédits aisément accessibles crée un problème potentiellement structurel d’insolvabilité et de difficultés financières, surtout donc auprès de ces groupes cibles vulnérables à faible revenu. Il est urgent, par le biais d’une formation accrue, d’apprendre à nos générations actuelles à gérer l’argent et surtout à dire “non” face à certains achats,” dixit Mikael Ericson, CEO et président d'Intrum.

En plus de montrer qu’1 couple de parents sur 3 est sous pression, l’étude révèle également que les jeunes parents (entre 18 et 34 ans) sont particulièrement vulnérables. À leur niveau, la pression concerne 4 couples de parents sur 10. Pour tout le monde, et pas seulement pour les parents ou les jeunes couples, les médias sociaux font figure de grand fautif. 4 sur 10 sont d’accord pour dire que les médias sociaux les mettent sous pression pour acheter plus qu’ils ne peuvent se permettre. Il s’agit alors souvent de biens tels que téléphones mobiles, vêtements de marque, chaussures, jeux électroniques et même citytrips ou vacances.

Achats de crédit de plus en plus

Il existe un lien direct avec la “consommation de crédits”. De plus en plus, les gens cherchent une issue pour pouvoir malgré tout faire des achats sans avoir l’argent nécessaire. Crédits, emprunts, on n’y échappe pas, il y a toujours moyen de trouver quelque chose. Il suffit de penser aux battages médiatiques comme le Black Friday et le Cyber Monday. 31% des participants à l'étude ECPR l’admettent également et estiment judicieux d’acheter téléviseurs ou ordinateurs à crédit. Il y a deux ans, ils n’étaient que 19% dans ce cas et l'année dernière, 26%...

 

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