Les soucis d'argent en période de coronavirus freinent (pour l'instant) le nombre croissant de ruptures amoureuses

La crise sanitaire touche non seulement le portefeuille des Belges, mais également leurs relations de couple. Il ressort des chiffres du fournisseur de services financiers, Intrum, que près d’un Belge sur cinq n’a pas osé mettre un terme à sa relation de couple au cours de l’année écoulée à cause de la précarité financière causée par l’épidémie de coronavirus. « Ce sont principalement les jeunes couples appartenant à la catégorie de revenus faibles qui sont restés ensemble par nécessité financière », explique Christophe De Boeck, porte-parole de la société Intrum. En 2019, le nombre de Belges qui mentionnaient leur situation financière comme raison de ne pas de séparer s’élevait à un Belge sur huit, soit beaucoup moins.

1 relation de couple sur 4 bénéficierait d'une meilleure gestion du budget familial

En 2020, notre pays comptait 13 % de divorces en plus que l’année précédente. C’est ce qu’il ressort des chiffres du Service public fédéral Intérieur. Ces chiffres auraient toutefois pu être plus élevés.

Comme le montre une enquête menée par la société de services financiers Intrum auprès d’un millier de nos compatriotes, moins de Belges ont décidé de se séparer à cause de difficultés financières engendrées par le coronavirus. Par ailleurs, un Belge sur quatre affirme que ses relations de couple pourraient être meilleures s’il parvenait à mieux gérer les économies et le paiement des factures du ménage. Un Belge sur cinq va même plus loin en affirmant que son conjoint prend des décisions désastreuses d’un point de vue financier pour sa famille.

« Les Belges savent qu’une meilleure gestion des finances du ménage pourrait améliorer leurs relations de couple. Mais de nombreux Belges hésitent à aborder le sujet chez eux. Quelque 21 % des Belges estiment même qu’il est difficile de parler de leur situation financière avec leur conjoint en ces temps de coronavirus. À cet égard, la situation actuelle diffère grandement de la situation d’avant l’épidémie. En 2019, seuls 14 % des Belges évitaient ce sujet », précise Christophe De Boeck de la société Intrum.

Une pression financière accrue à cause du coronavirus et moins de séparations

Les couples belges se disputent encore toujours autant qu’avant la pandémie à cause de leurs finances. Comme en 2019, un homme sur cinq affirme se disputer avec sa conjointe uniquement à propos des questions d’argent. Chez les femmes, il s’agit de plus d’une femme sur six. Le nombre de Belges affirmant rester avec leur conjoint pour des raisons financières augmente cependant significativement à cause du coronavirus.

« Près d’une personne interrogée sur cinq indique ne pas avoir mis fin à sa relation pendant l’épidémie pour des raisons financières. En 2019, il s’agissait seulement d’une personne interrogée sur huit. La précarité financière causée par la crise sanitaire semble avoir joué un rôle déterminant en la matière. Ce sont surtout les jeunes répondants ou des hommes et des femmes avec enfants à charge, issus des catégories de revenus faibles, qui se retrouvent dans cette situation. Souvent, ils doivent se battre ensemble pour parvenir à joindre les deux bouts, notamment en temps de chômage économique temporaire. Une séparation les isolerait financièrement, une option qui leur semble absolument impensable », ajoute Christophe De Boeck. 

Bien que les difficultés financières ne soient pas un sujet de conversation très agréable, la société Intrum recommande d’en parler à temps en famille. « Nous savons par expérience et par ce que nous disent les clients de nos donneurs d’ordre que les difficultés financières et les dettes accumulées par les arriérés de paiement restent encore souvent un sujet tabou. Chaque jour, nous aidons des couples et des familles à s’en sortir. La première chose à faire, en tant que couple, c’est d’en parler et d’entamer ensemble les bonnes démarches. Nous entendons souvent qu’une fois que la situation financière s’améliore, la vie de famille s’améliore souvent également », conclut Christophe De Boeck.

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